Amours atypiques

Publié: février 12, 2010 dans Les meilleures scènes
C’est la St-Valentin et cette fête vous donne sans doute le goût de ressortir vos classiques à l’eau de rose. La plupart du temps, ces histoires d’amour sont basées sur le concept des différents qui s’attirent. On a le nerd qui courtise la populaire (Can’t Buy Me Love, She’s All That), des gens de classes sociales distinctes qui tombent amoureux (Titanic, Dirty Dancing, Romeo & Juliette, Pretty Woman) et des amours interraciaux (Pocahontas, The Last Samurai, Guess Who’s Coming to Dinner). C’est pas mal toujours la même affaire.
Alors pour faire changement, pourquoi ne pas explorer des relations un peu plus weird (et non, je ne mentionnerai aucunes relations vampiriques, parce que çà c’est devenu banal):
Splash (1984)
Un marchand de fruits et légumes (Tom Hanks) retrouve une sirène (Darryl Hannah) qui l’a sauvé de la noyade lors d’un voyage à Cape Cod durant sa jeunesse. Cette sympathique histoire ne finit peut-être pas en queue de poisson (haha), mais c’est à se demander comment ces deux amoureux vont se reproduire.
        « …you want me to do what on your eggs?!..« 
Harold and Maude (1971)
Dans ce film classé au 45e rang des films les plus drôles de l‘American Film Institute, un jeune homme riche mais obsédé par la mort s’éprend d’une septuagénaire.  Le film a même été adapté dans une pièce québécoise mettant en vedette Roy Dupuis en 1986.
       « I’ll promise I’ll keep my denture this time! »
Edward Scissorhands (1990)
Un homme artificiel (Johnny Depp) doté de cisailles à la place des mains est adopté par une famille de banlieue et tombe amoureux de leur ravissante adolescente (Winona « Forever » Ryder).
                 « Thank goodness I found you.
These scissors were not very practical for self-gratification. »
Ladyhawke  (1985)
Navarre (Rutger Hauer) et Isabeau (Michelle Pfieffer) sont victimes d’un mauvais sort les empêchant d’avoir une relation amoureuse normale: la nuit il se transforme en loup, et le jour, elle se transforme en aigle.
            « …at least she can deliver the mail… » 
Avatar (2009)
Jake (Sam Worthingdon) contrôle à distance un « avatar » extra-terrestre et tombe amoureux d’une Na’vi (Zoe Saldana). C’est comme du cybersexe et la bonne nouvelle dans tout ca est que s’il pogne une maladie vénérienne, il peut toujours changer d’avatar.
      « …Jake, why did you call me smurfette last night? »
Blade Runner (1982)
Un chasseur d’androïde (Harrison Ford) tombe amoureux d’une de ses cibles (Sean Young) et s’enfuit avec elle dans les montagnes. Il réalise tout juste avant de partir qu’il est (probablement) lui-même un androïde.
             « …that would explain that vibrating penis…. »
King Kong  (2005)
Une histoire d’amour entre un gorille de 20 pieds et une jeune actrice (Naomi Watts) qui finira tragiquement (et non! ce n’est pas que la jolie demoiselle est décédée écrasée sous le gorille.)
                  « …Honey, you left the toilet seat up again…. »
Lars and the Real Girl (2007)
Un jeune homme peu social (Ryan Grosling) décide d’entretenir une relation avec une poupée qu’il trouve sur internet. Certains diront qu’au moins elle ne se plaint pas trop souvent.
 
      « …I promise I’ll let you drive the car on our way home…. »
The Time Traveler’s Wife
Clare Abshire (Rachel MacAdams) est mariée à un homme qui fâcheusement voyage involontairement dans le temps et disparaît incognito lorsqu’il est le temps de faire la vaisselle.
 « …disappearing two seconds before an orgasm
     and suddenly appear in a crowded room
     is quite embarrassing, let me tell you that… »
Wall-E (2008)
Un iMac s’éprend d’un Apple IIe.
Sélectionner mes 20 scènes les plus excitantes de la décennie m’a donné le goût de me creuser la tête pour trouver celles des films en salle entre 1990 et 1999. Bon, je sais, je suis en retard de 10 ans. So what. Trainez-moi en justice. Je change ici le titre pour "les meilleures scènes" car certains de mes choix, comme la liquidation du ghetto dans Schindler’s List, ne peut guère être qualifié d"excitant.
 
Inutile de vous dire qu’il y a des spoilers, mais bon, en 20 ans je suppose que vous avez vu tous ces films. Moi çà me donne le goût de m’effouarer dans mon sofa, sortir mon porto et de mettre l’un de ces blu-rays avec le son dans le tapis.
 
 
20- Tango à l’aveuglette (Scent of a Woman, 1992)
 
 
 
19- Sometimes they don’t know they’re dead  (The Sixth Sense, 1999)
 
 
 
18- L’univers, c’est gros en simonaque (Contact, 1997)
 
 
 
17- T-1000 vs T-800 (T2: Judgement Day, 1990)
 

 
 
 
16- Le deal de drogue (Boogie Nights, 1997)
 
 
 
15- La balle magique (JFK, 1991)
 
 
 
14- Iceberg! (Titanic, 1997)
 
 
 
 
13- Bring out the Gimp (Pulp Fiction, 1994)
 
 
 
12- La victime de la paresse (Se7en, 1995)
 
 
 
11- The greatest trick the devil ever pulled…. (The Usual Suspects, 1995)
 
 
 
10- La Bataille de Stirling (Braveheart, 1995)
 

 
 
9- Leon versus le SWAT (The Professional, 1994)
 
 
 
8- BMW contre Peugeot (Ronin, 1998)
 
 
 
7- L’attaque du T-Rex (Jurassic Park, 1993)
 
 
 
6- Fusillade au centre ville de Los Angeles (Heat, 1995)
 
 
 
5- You’ve been living in a dream world, Neo (The Matrix, 1999)
 
 
 
 
4- La liquidation du ghetto (Schindler’s List, 1993)
 
 
  
3- L’évasion d’Hannibal Lecter (The Silence of the Lambs, 1991)
 
 
 
2- Le tunnel derrière le poster (The Shawshank Redemption, 1994)
 
 
 
 
1 – Omaha Beach (Saving Private Ryan, 1998)
 
 
Et oui. C’est déjà bientôt les Academy Awards qui seront diffusés le 7 mars 2010. La nouveauté cette année est qu’il y a 10 films en nomination dans la catégorie du meilleur film. Certains croient que c’est dans le but d’élargir l’éventail des longs métrages puisque l’année passée The Dark Knight avait été ignoré. Notons que Up se retrouve dans la catégorie de Meilleur Film (et aussi Meilleur Film d’Animation.) On a pas vu un film d’animation dans cette catégorie depuis Beauty and the Beast de Disney en 1992. Je suis content de voir le film District 9 présent dans plusieurs catégorie, qui ne semblait pas être à prime abord un candidat oscarisable.
 
Voici donc la liste. J’ai mis en jaune les nominés que j’aimerais personnellement voir gagner.
 
Meilleur Film
Avatar
The Blind Side
District 9
An Education
The Hurt Locker
Inglourious Basterds
Precious: Based on the Novel ‘Push’ by Sapphire
A Serious Man
Up
Up in the Air
 
Meilleur acteur dans un rôle principal
Jeff Bridges dans Crazy Heart
George Clooney in Up in the Air
Colin Firth in A Single Man
Morgan Freeman in Invictus
Jeremy Renner in The Hurt Locker
 
Meilleur acteur dans un rôle de soutien
Matt Damon in Invictus
Woody Harrelson in The Messenger
Christopher Plummer in The Last Station
Stanley Tucci in The Lovely Bones
Christoph Waltz in Inglourious Basterds
 
Meilleur actrice dans un rôle principal
Sandra Bullock in The Blind Side
Helen Mirren in The Last Station
Carey Mulligan in An Education
Gabourey Sidibe in Precious: Based on the Novel ‘Push’ by Sapphire
Meryl Streep in Julie & Julia
 
Meilleur actrice dans un rôle de soutien
Penélope Cruz in Nine
Vera Farmiga in Up in the Air
Maggie Gyllenhaal in Crazy Heart
Anna Kendrick in Up in the Air
Mo’Nique in Precious: Based on the Novel ‘Push’ by Sapphire
 
Meilleur film d’Animation
Coraline
Fantastic Mr. Fox
The Princess and the Frog
The Secret of Kells
Up
 
Direction Artistique
Avatar

The Imaginarium of Doctor Parnassus
Nine
Sherlock Holmes
The Young Victoria
 
Cinématographie
Avatar
Harry Potter and the Half-Blood Prince
The Hurt Locker
Inglourious Basterds
The White Ribbon
  
Réalisation
James Cameron pour Avatar
Kathryn Bigelow pour The Hurt Locker
Quentin Tarantino pour Inglourious Basterds
Lee Daniels pour Precious
Jason Reitman pour Up in the Air
 
Montage
Avatar
District 9
The Hurt Locker
Inglourious Basterds
Precious: Based on the Novel ‘Push’ by Sapphire
 
Film étranger
Ajami (Israel)
El Secreto de Sus Ojos (Argentine)
The Milk of Sorrow (Perou)
Un Prophète  (France)
The White Ribbon  (Allemagne)
 
Maquillage
Il Divo
Star Trek
The Young Victoria
 
Musique originale
James Horner pour Avatar
Alexandre Desplat pour The Fantastic Mr. Fox
Marco Beltrami et Buck Sanders pour The Hurt Locker
Hans Zimmer pour Sherlock Holmes
Michael Giacchino pour Up
 
Sons
Avatar
The Hurt Locker
Inglourious Basterds
Star Trek
Up
 
Visual Effects
Avatar

District 9
Star Trek
 
Scénario adapté
District 9
An Education
In the Loop
Precious: Based on the Novel ‘Push’ by Sapphire
Up in the Air
 
Scénario original
The Hurt Locker
Inglourious Basterds
The Messenger
A Serious Man
Up
Il y a quelques jours, on annonçait que James Cameron battait son propre record avec son Avatar remportant plus d’argent que son Titanic. En considérant qu’une entrée coûte en moyenne $7.46 américain et qu’il y a une surchage pour le 3D, c’est pas étonnant que les revenus pour Avatar ont montés en flèche.
 
Sans rien enlever à ce spectaculaire film évènement, il faudrait comparer des ananas avec des ananas. Alors j’aime mieux me fier aux recettes ajustées à l’inflation. Selon le site http://boxofficemojo.com, voici les 25 films les plus populaires de tous les temps aux Étas-Unis ("domestic gross"). Vous noterez qu’Avatar n’est présentement que 21e. Le montant est le prix US ajusté.
 
1.  Gone with the Wind (1939) $1,507,252,900
2.  Star Wars (1977) $1,328,772,200
3.  The Sound of Music (1965) $1,062,418,700
4.  E.T.: The Extra-Terrestrial (1982) $1,058,233,300
5.  The Ten Commandments (1956) $977,260,000
6.  Titanic (1997) $957,460,300
7.  Jaws (1975) $955,468,000
8.  Doctor Zhivago (1965) $926,050,500
9.  The Exorcist (1973) $824,842,300
10. Snow White and the Seven Dwarfs (1937) $813,140,000
11. 101 Dalmatians (1961) $745,382,700
12. The Empire Strikes Back (1980) $732,427,600
13. Ben-Hur (1959) $731,080,000
14. Return of the Jedi (1983) $701,683,200
15. The Sting (1973) $665,005,700
16. Raiders of the Lost Ark (1981) $657,538,200
17. Jurassic Park (1993) $643,095,600
18. The Graduate (1967) $638,362,600
19. Star Wars: Episode I – The Phantom Menace (1999) $632,800,500
20. Fantasia (1941) $619,504,300
21. Avatar (2009) $594,472,000
22. The Godfather (1972) $588,762,300
23. Forrest Gump (1994) $585,950,300
24. Mary Poppins (1964) $583,236,400
25. The Lion King (1994) $576,149,200
26. Grease (1978) $573,836,300
27. Thunderball (1965) $558,008,000
28. The Dark Knight (2008) $554,144,300
29. The Jungle Book (1967) $549,652,200
30. Sleeping Beauty (1959) $542,163,400
 
 

Redistribution

Publié: janvier 25, 2010 dans Les meilleures scènes
Avec le troisième volet de Twilight qui s’en vient et le personnage de Victoria qui passe des mains de Rachelle Lefebvre à Bryce Dallas Howard, on ne peut que trouver ces redistributions de rôle complètement ridicules. Non mais imaginez si dans Return of the Jedi, Han Solo avait été changé pour Gene Hackman! Imaginez Lawrence Fishburne dans The Matrix Reloaded échangé pour Willl Smith! Imaginez Hermione dans Harry Potter échangée pour Miley Cyrus!!
 
Voici quelques cas réels de redistribution. La plupart sont causés par des conflits d’horaires. D’autres le sont malheusement par la mort de l’acteur original. Je ne parlerai pas de remake (Charlton Heston et Mark Whalberg dans Planet of the Apes), de changement d’acteur pour raison d’âge (John Connors dans les Terminator) ou de longues séries comme James Bond ou Batman (à moins qu’on y change qu’un seul acteur alors que tout le reste de la distribution reste la même.)
 
 
Rachel Dawes dans Batman Begins (2005) et The Dark Knight (2008)
La copine de Bruce Wayne a été changée de Katie Holmes à Maggie Gyllenhaal. Katie Holmes était le point faible du premier film et sa relation avec Tom Cruise n’a pas aidé son cas. Elle a décliné la suite apparemment à cause d’un conflit avec le film Mad Money. Pour ma part, je crois qu’on aurait dû la garder, même si Gyllenhaal est une meilleure actrice.
 

 

 
 
The Oracle dans The Matrix Trilogy (1999-2003)
Gloria Foster incarnait la sympathique voyante dans les deux premiers films. Elle est morte de complications dues au diabète en 2001 et a été remplacée par Mary Alice dans The Matrix Revolutions. Ils ont réussis à incorporer le changement dans l’histoire en disant que le programme de l’Oracle a changé de "shell".
 

   
 
 

Jim Rhodes dans Iron Man (2008) et Iron Man 2 (2010)
Terrence Howard se fait remplacer par Don Cheadle. C’est ce qui arrive quand on demande une hausse de salaire!
 
  
 
 
Albus Dumbledore dans les Harry Potter (2001-2010)
La mort de Richard Harris après les deux premiers films ont permis à Michael Gabon de reprendre le rôle, et j’oserais dire que ce dernier est beaucoup plus convaincant que le léthargique (mais plus chaleureux) Harris.
 
  
 
 
Saavik dans Star Trek II, III, IV (1982-1986)
Cette vulcaine fut mémorablement incarnée par Kirstey Alley dans The Wrath Of Khan mais laissa sa place à Robin Curtis pour The Search For Spock et The Voyage Home. Curtis manquait malheuseusement l’intensité retenue d’Alley.
 
   
 
 
Jennifer Parker dans Back to the Future I,II,III (1985-1990)
La copine de Marty McFly fut incarnée dans le premier film par la mignonne Claudia Wells qui, à cause d’un changement de carrière, laissa le rôle à Elizabeth Shue dans les suites. Quoique je trouve Shue plutôt nulle dans ce rôle, elle fut néanmoins mise sur la route qui allait la mener vers le fabuleux Leaving Las Vegas.
 
 
 
 
Linda dans The Evil Dead, The Evil Dead II et Army of Darkness (1981-1992)
Cette série culte mettait en vedette Betsy Baker dans le rôle de la blonde possédée de Ash. Dans Evil Dead II, le réalisateur Sam Raimi fut contractuellement obligé de recapituler le premier film en 10 minutes et engagea Denise Bixter pour réincarner le Linda. Dans Army of Darkness, elle est interprété brièvement par Bridget Fonda (fille de Jane).
 
    
 
 
Clarice Starling dans The Silence of the Lambs (1991) et Hannibal (2001)
Jodie Foster, gagnante d’un oscar pour son interprétation de la jeune recrue du FBI et n’approuvant pas le scénario sadique du 2e volet d’Hannibal le Cannibale, a été remplacée par Julianne Moore.
 
  
 
 
Eric Draven dans The Crow (1994), The Crow II: City of Angels (1996)
Durant le tournage du premier film, Brandon Lee (fils de Bruce Lee) fut tué par un bout de coquille d’une vieille balle à blanc coincé dans le barillet d’un revolver. Il fut remplacé par le français Vincent Perez dans la pathétique suite.
 

  

 
 
 
Le fabuleux film de PT Anderson Magnolia (1999) est sorti en Blu-Ray. On peut y voir de multiples fois le chiffre 82 qui fait référence à "Exodus 8:2". La signification Biblique est "…If you refuse to let them go, I will plague your country with Frogs…". Cela explique, pour ceux qui l’ont vu, le passage final du film.
 

Mon TOP 10 de 2009

Publié: janvier 14, 2010 dans Top Dix Annuels
Pour moi, 2009 fut une bonne année pour les cinéphiles et j’ai franchement eu de la difficulté à rejeter hors du top 10 certains films que j’ai adorés. La dernière fois que j’ai eu cette misère fut en 1999, l’année de The Matrix, American Beauty, FIght Club, Being John Malkovich, Magnolia, The Green Mile et Toy Story 2. 2009 fut marqué par une pléiade de films de science-fiction de qualité et le geek en moi a été choyé.
Note: ce top 10 n’est pas coulé dans le béton et je risque de revenir y faire des modifications.
Mentions honorables: 1981 de Ricardo Trogi, Paranormal Activity de Oren Peli, Watchmen de Zack Snyder
10- Harry Potter and the Half Blood Prince
De David Yates avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint et Alan Rickman
Pour plusieurs, c’est le meilleur chapitre de la série parce qu’il très observateur au niveau de la vie de ces jeunes magiciens. Pour d’autres c’est le moins satisfaisant, car il manque de punch et d’action. Pour moi ce n’est visiblement qu’un pont entre le 5e et le 7e films, très bien interprété et le plus psychologiquement complet.
9- Up in the Air
De Jason Reitman avec Georges Clooney, Anna Kendrick et Vera Farmiga
Pour une raison ou une autre, j’ai eu beaucoup de difficultés à évaluer ce film qui n’est pas du tout marquant. Mais au bout du compte, ce qui est important est que je me suis vraiment amusé pendant le visionnement. C’est un film fort sympathique et Clooney y a son meilleur rôle depuis Michael Clayton.
8- Star Trek
De J. J. Abrams avec Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban et Eric Bana
J’ai apprécié davantage cette adaptation chez moi qu’au cinéma et je réalise maintenant que c’est tout un pari qu’Abrams a relevé. Il a réussi à rebooter l’ancienne série tout en la respectant et a fait un film extrêmement divertissant. Malgré quelques faux-pas, il est maintenant pour moi aussi bon (sacrilège!) que The Wrath of Khan.
7- (500) Days of Summer
Ce film qui s’inscrirait bien dans la filmographie de Woody Allen est la meilleure comédie romantique depuis des lunes…. même si c’en est pas vraiment une. Je songe à ce film constamment depuis que je l’ai vu. Il s’adresse à tout les gars qui ont déjà courtisé une fille qui ne voulait plus rien savoir d’eux.
6- District 9
De Neill Blomkamp avec Sharlto Copley, Jason Cope et David James
Toute une surprise, ce film sorti de nulle part. Peter Jackson, le producteur, apporte l’aide avec sa compagnie Weta qui offre ici les effets spéciaux les plus réussis avec Avatar. Copley donne une performance parano et intense mais frisant la ligne du loufoque sans jamais la dépasser. Intelligent, violent et énergique.
5- Moon
De Duncan Jones avec Sam Rockwell et la voix de Kevin Spacey.
Avec District 9, un autre film de science-fiction petit budget qui frappe dans le mille. Malgré qu’on ne suit qu’un seul acteur (et une machine), on ne lasse jamais car l’intrigue est habilement ficelée et Sam Rockwell y est toujours fascinant à regarder.
4- Up
De Pete Docter avec les voix d’Ed Asner et de Christopher Plummer
Y’a pas grand chose d’autre à dire de ce film d’animation qui remportera surement un Oscar. Quoiqu’après plusieurs écoutes, le film se retrouve reléguer comme mon 3e Pixar après The Incredibles et Wall-E, il reste le film le plus profond que ce fabuleux studio a fait à ce jour.
3- The Hurt Locker
De Kathryn Bigelow avec Jeremy Renner, David Morse, Guy Pearce et Ralph Fiennes
Cette oeuvre, montrant la vie de démineurs pendant la guerre en Irak, est remplie de suspense malgré son approche minimaliste. La critique de renom Roger Ebert l’a d’ailleurs mis au 2e rang des meilleurs films de la décennie. Qui aurait cru qu’une femme aurait fait un film contenant plus de testostérone que le Transformer 2 de Jerry Bruckheimer? Excellent.
2- Avatar 3D
De James Cameron avec Sam Worthindon, Sigourney Weaver, Zoe Saldana et Stephen Lang
Il FAUT voir ce film en 3D. Le scénario n’est pas à la hauteur des visuels, mais c’est l’expérience la plus spectaculaire de la décennie. Compte tenu de la foule qui s’amasse toujours après trois semaines (je n’ai pas vu ca depuis Star Wars), il faut croire que les gens ont décidé de payer leur billet au lieu de pirater le film et de le regarder sur un iPhone (ce qui serait pathétique). J’avais initialement mis Avatar au 6e rang, mais après deux écoutes, je dois simplement conclure que c’est le divertissement le plus satisfaisant de l’année.
1- Inglourious Basterds
De Quentin Tarantino avec Brad Pitt, Melanie Laurent, Michael Fassbender et Christoph Waltz
En voyant ce chef-d’oeuvre de Tarantino cet été, j’étais convaincu qu’il serait mon meilleur film de l’année et je ne suis pas le seul à penser cela. Faites une recherche des top 10 sur le web, et Inglourious Basterds s’y retrouve assurément. Il est imprévisible, drôle, bien écrit, parfaitement bien interprété. Hans Landa est le personnage le plus divertissant de l’année.
 
J’ai trouvé cette analyse du fiasco qu’est l’Episode I sur youtube. Elle est intelligente et en sept parties. Je n’ai pas autant rit depuis longtemps!
 
 
 
 
 
Moon (2009)
De Duncan Jones avec Sam Rockwell et la voix de Kevin Spacey.
 
Sam Bell (Rockwell) est un employé d’une corporation minière assigné sur la lune où il complète bientôt son contrat de 3 ans. Il y travaille accompagné seulement d’un ordinateur de bord appelé GERTY (Spacey). Un "solar flare" a bousillé l’antenne de communication et il ne peut recevoir que des messages en "différé" de la Terre. L’isolement commence à faire son oeuvre et Sam est de plus en plus déboussolé. Un jour, un accident de module lunaire survient et il fera une découverte qui l’empêchera peut-être de retourner sur la Terre. J’en dis pas plus.
Aaah. Enfin, un bon film de science-fiction intelligent qui prend son temps, sans que les producteurs se sentent obligés de tout faire peter à l’écran et qui ne prend pas le cinéphile pour un con. Clairement, Duncan Jones (aussi connu sous le nom de Zowie Bowie, fils de David Bowie, signant ici son premier film) a visionné un paquet de films du genre dans sa jeunesse. On sent surtout les inspirations de 2001: A Space Odyssey (les décors, les prises de vues, la lenteur, GERTY en guise de HAL), mais aussi de Outland, Blade Runner et Solaris. Malgré un petit budget de 11 millions US, la cinématographie et les effets sont habilement faits. Et que dire de Sam Rockwell (un acteur que je n’aime pas vraiment) qui réussit à lui seul à nous embarquer dans cette histoire. Un tour de force.
Avec District 9, Moon ouvre la porte aux films de science-fiction songés qui devraient enfin nous faire oublier les gros pétards mouillés du style 2012, GI Joe et Transformers 2. Moon est l’un des top 5 meilleurs films de l’année. Un film à voir vierge de toute information!
9.0 / 10
 
   
                                                           "…if only I had a PS3…"

 
Terminator Salvation (2009)
De McG avec Christian Bale, Sam Worthington, Michael Ironside et Anton Yelchin
Y’a de ces films qui nous surprennent parce qu’on ne s’attendait à rien à cause des mauvaises critiques ou du piètre succès en salle. Salvation en est un. J’ai été franchement ébloui par la nouvelle direction de cette série. On quitte (enfin) le modèle « tueur invicible envoyé dans le passé » pour se concentrer sur la survie des humains dans le futur nucléarisé. Les effets spéciaux d’Industrial Light & Magic et la production est top notch. Les décors rappellent The Road Warrior. Y’a tout plein de nouveaux types de Terminators, surtout les "MotoTerminators" qui sont vraiment cool.
 
Mais bon, le scénario coupe quand même quelques coins rond et ne se tient pas toujours avec l’arc établi par James Cameron. Il y a d’ailleurs un énorme trou dans ce scénario: les machines établissent un plan trop compliqué pour assassiner John Connor et passent par-dessus plusieurs occasions plus efficaces de le faire (c’est vraiment ridicule). Néanmoins, Christian Bale est intense comme toujours (peut-être en met-il un peu trop) et Yelchin (que je n’ai pas vraiment aimé en Checkov dans Star Trek) est vraiment surprenant dans la peau de Kyle Reese. C’est comme si on avait rajeunit Michael Biehn! Sam Worthington, suggéré par James Cameron qui l’a embauché dans Avatar, est une fois de plus charismatique et je suis convaincu qu’il est le prochain Russell Crowe (en moins baveux). En plus, il y a un caméo du Governator en format digital!
 
8.0 / 10
 
  
                                                    "…you walked into my shot, you f*in prick!…
                                                  …I’m gonna have f*ckin fired, you motherf*ck!"
 
Where the Wild Things Are (2009)
De Spike Jonze avec Max Records, Catherine Keener et les voix de James Gandolfini et Catherine O’Hara.
Un petit garçon frustré de sa situation sociale se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de créatures qui le proclament roi. Il s’ensuit un périple plutôt étrange de la part du réalisateur de Being John Malkovitch. C’est basé sur le livre de Maurice Sendak publié en 1963 (je ne l’ai jamais lu). La grande qualité de ce film est qu’il est très profond… mais peut-être trop pour les enfants à qui (je suppose) il s’adresse. C’est tourné comme un film de répertoire et c’est plutôt sérieux. Ce qui est une réussite totale, c’est les créatures. Bien qu’elles aient un look du genre The Muppet Show, j’étais convaincu de leur présence tellement elles ont de la personnalité. Le jeune Max Records aussi est excellent et très expressif.
 
Bref, je n’ai pas embarqué autant que j’aurais voulu, mais je sens quand même que c’est un classique qui se mijote ici. Seul le temps nous le dira. C’est un film très particulier.
 
        7.5 / 10
 
 
 
Up in the Air (2009)
De Jason Reitman avec Georges Clooney, Anna Kendrick, Vera Farmiga et Jason Bateman
On fait appel à l’entreprise de Ryan Bingham (George Clooney) lorsque l’on veut effectuer la sale tâche de congédier des employés à la place des patrons. Ryan a un background en psychologie, donne des cours de motivation et prend soin de virer les gens de façon civilisée. Le plus grand avantage de son boulot est qu’il est toujours sur la route, ce qui s’insère très bien avec son mode de vie "sans bagages"  c’est à dire sans responsabilités et obligations envers qui que ce soit. Puis vient une jeune recrue (Kendrick) qui veut instaurer un nouveau mode de fonctionnement dans son entreprise: les gens seront dorénavant virés par webcam, fractionnant ainsi les coûts de transport. Frank est furieux et devra composer avec le fait de "toucher terre". Il apprivoise cette jeune recrue, et s’attache à une autre voyageuse menant le même genre de vie que lui.
 
Après Thank You for Smoking et Juno, Reitman nous offre encore une très bonne comédie dramatique bien écrite et sympathique. Les trois acteurs sont les personnages les plus attachant de l’année et l’histoire touche des thèmes particuliers en cette période de récession. Pour une raison ou une autre, ce film me rappele Jerry Maguire par son style léger mais cachant une certaine morale.  Même si je trouve que Up in the Air est un peu surévalué, il reste le favori pour les Oscars avec The Hurt Locker et raflera assurément une tonne de prix. Clooney en mérite un et il prouve qu’il est un des grands acteurs de sa génération.
 
8.0 / 10
 
 
 
World’s Greatest Dad (2009)
De Bobcat Goldthwait avec Robin Williams, Daryl Sabara et Alexie Gilmore
Lance est un écrivain qui rêvait de succès mais n’est devenu qu’un professeur de poésie donnant un cours auquel assiste une poignée d’élèves. Il élève son fils unique absolument détestable avec qui il tente des rapprochements. Puis survient le pire drame de sa vie… et la meilleure opportunité de sa vie.
 
Robin Williams peut taper sur les nerfs quand il en met trop, mais pour une rare fois il est très subtil dans cette comédie très noire. C’est en fait possiblement l’un de ses meilleurs rôles.  Sabara incarne son fils, un masturbateur ingrat, nonchalant, vulgaire est vraiment détestable. J’aimerais dire que c’est une caricature mais je crains que beaucoup de jeunes sont ainsi dans la réalité. Pour ceux qui se demande qui est le réalisateur Bobcat, il était un acteur relativement connu dans les années 80 et a notamment incarné Zed dans la série Police Academy. À découvrir.
 
7.5 / 10