Archives de juillet, 2007

La Tablette du bas: Duel (1971)

Publié: juillet 31, 2007 dans La tablette du bas
 
  La Tablette du bas se veut une section suggérant des films méconnus, cultes ou oubliés.
 
  Quatre ans avant qu’il ne réalise Jaws qui allait le propulser aux rangs des réalisateurs les plus populaires d’Hollywood, Steven Spielberg a produit son premier film quittant ainsi la télévision (où il créa plusieurs épisodes de Columbo).
 
  L’histoire de Duel est d’une simplicité déconcertante: Un homme bien ordinaire (Dennis Weaver) retournant du travail se fait terroriser par un camion dont on ne verra jamais le conducteur. C’est fascinant de voir ce que Spielberg peut tirer d’une histoire aussi simple! C’est tellement bien monté que le camion en devient un personnage. Tel un jeu de chat et souris le conducteur et le camioneur se défient sur la route, se poursuivent. C’est quasiment psychologique, surtout la scène où Dennis Weaver est dans un pub et scrutte chaque client se demandant lequel est le camioneur. 
 
  Pas un grand film, mais intéressant pour découvrir les débuts de Spielberg.
 
 
 

Nouvelles: Le cast de Watchmen officiel!

Publié: juillet 25, 2007 dans Nouvelles
 
 Le site Hollywood Reporter rapporte que le cast de l’adaptation du graphic novel Watchmen est maintenant officiel:
 
  Rorschach: Jackie Earle Haley (Little Children)
  Dr. Manhattan: Billy Crudup (Almost Famous)
  Juspeczyk / The Silk Spectre: Malin Akerman (Entourage)
  Adrian Veidt/Ozymandias: Matthew Goode (Match Point)
  The Night Owl: Patrick Wilson (Angels in America, Little Children)
  the Comedian: Jeffrey Dean Morgan (Grey’s Anatomy)
 
 Rappelons que le film sera réalisé par Zack Snider (300).
 

Les meilleures twists

Publié: juillet 24, 2007 dans Les meilleures scènes
 
 GARE AUX SPOILERS!!!!!!
 
 
The Matrix: Le monde actuel tel qu’on le connaît n’est en fait qu’une immense simulation dans laquelle les humains sont utilisés comme source d’énergie pour les machines dans un futur éloignée. Ce punch est vraiment arrivé out of the left field et quoique copié de Dark City. On pouvait prédire ce punch en écoutant attentivement Morpheus qui mentionne plusieurs fois à Néo la notion de rêve et de réalité comme quoi la Matrice nous entourre et voile la vérité.
 
The Sixth Sense: Un psychiatre pour enfant aidant un garçon étrange qui voit des fantômes découvre qu’il est lui même décédé et est un fantôme. Indices: Le ti gars lance des craques du genre: "Les fantômes ne savent pas qu’ils sont morts", et aucun autre personnage ne communique directement avec Bruce Willis tout le long du film.
 
The Others: Nicole Kidman emmenage dans une maison avec ses deux enfants où il se passe d’étranges phénomènes surnaturels. Elles croient la maison habitée par d’autres personnes. On réalise à la fin que les autres sont en fait les habitants vivants de la maison et que sont elle et ses enfants qui sont morts.
 
The Village: Des habitants sont confinés dans leur petit petit village des années 1900 car des monstres rôdent autour. Plus tard, une aveugle quitte le village pour aller chercher de l’aide et on réalise qu’on est pas dans les années 1900 mais bien à notre époque et que le village et les monstres n’est qu’un stratagème pour garder les habitants du village à l’écart des horreurs du monde moderne.
 
The Usual Suspects: L’agent Kuyan passe le film entier à tenter de trouver qui est Keyser Soze en questionnant un infirme du nom de Verbal Kint (Kevin Spacey) et réalise trop tard que c’est Keyser Soze lui même. Lors d’une 2e écoute, en observant le visage de Kevin Spacey, on s’apercoit qu’il sourit souvent sachant qu’il est en train de fourrer le détective. On voit aussi ses yeux scruter la salle à la recherche d’idées pour raconter ses balivernes.
 
Psycho: L’étrange tenancier d’un motel semble habiter avec sa mère contrôlante (et meurtrière). On réalise finalement que sa mère est longtemps décédée et qu’il est schizo et se déguise en elle pour commettre des meurtres. Brian De Palma a repris ce twist dans Dressed To Kill ou Michael Caine joue un psychologue se déguisant en blonde meurtrière.  "Mother is not herself today"
 
Memento: Un gars qui n’a plus de mémoire à court terme se donne comme seule mission dans la vie de trouver le meurtrier de sa femme, dont l’indice de base est qu’il s’appelle John G. À la fin du film, il croit avoir retrouvé le meurtrier, mais on réalise qu’il avait déjà trouver le vrai meurtrier il y a longtemps et mais se remet toujours sur une nouvelle piste afin de tracker un nouveau John G, histoire d’avoir une raison de vivre.
  
The Empire Strikes Back: Darth Vader, l’ultime ennemi de Luke Skywalker, s’avère être son père et choque des millions d’enfants autour du monde. Avec du recul, il est étrange de constater que dans A New Hope, lorsque Luke demande a Obi-Wan comment son père est mort, Alec Guiness ait choisi de jouer la scène en montrant une grande réticence pour la vérité. C’est un hasard car je ne crois pas qu’à cette époque Georges Lucas savait lui même que Vader deviendrait le père de Luke.
 
Primal Fear: Edward Norton joue un retardé qui s’est fait abusé par un prêtre qu’il a tué. Richard Gere joue son avocat, le défend et le disculpe, mais réalise qu’Edward Norton fakait d’être retardé.
 
Mulholland drive: Betty (Naomi Watts), une jeune actrice pleine de talents, rencontre une amnésique (Laura Herring) et l’aide à retrouver son identité et en tombe amoureuse. Dans une passe de pure mind-fuck vers la moitié du film, Betty sort de son rêve et on découvre qu’elle s’appelle en fait Diane, une actrice ratée travaillant dans un café, et que l’amnésique est une autre actrice qui lui a piqué son rôle (et son chum).
 
Fight Club: Un insomniaque sans nom (Edward Norton) rencontre un voyou du nom de Tyler Durden (Brad Pitt) avec qui il fait des mauvais coups et retrouve l’Homme sauvage en lui. On découvre à la fin que Tyler Durden n’est en fait qu’un dédoublement de sa personnalité. Note: Au début du film, avant même qu’on ne rencontre Brad Pitt, on peut voir des flash de Tyler Durden apparaître subliminalement au moins 5 fois.
 
The Truman show: Un homme ordinaire (Jim Carrey) vit paisiblement dans un petit village renfermé où les gens sont légèrement étranges et sa femme parle comme si elle était dans une infopub. On découvre alors qu’il fait parti à son insu d’un show réalité depuis sa naissance.  Le film est clairement monté pour que l’on se demande pourquoi il y a des angles de caméras bizarres (comme si les caméra étaient cachées) et pourquoi il y a des projecteurs qui tombent du ciel. Ce n’est que vers le milieu du film qu’on assiste à un genre de mini-reportage expliquant tous le concept de ce show réalité. Malheureusement, la bande annonce dévoile ce punch.
 
Planet of the Ape: Le président de la NRA (Charlton Heston) se ramasse sur une planète peuplée de singes, et réalise à la fin, en voyant la statue de la liberté détruite sur la plage qu’il est en fait sur la Terre et s’écrit avec beaucoup d’over-acting: " You blew it up! Ah, damn you! God damn you all to hell!"
 
Blade Runner Director’s Cut: Deckard (Harrison Ford) est chargé de détruire des replicants; des androides qui deviennent instables après 4 ans de service. Dans la version, du directeur, Deckard rêve d’une licorne blanche, et à la fin le chef de police dépose une licorne en origami sur le seuil de sa porte. Explications: Deckard est un replicant lui même.
 
The Crying Game: Un homme tombe amoureux de la femme d’un collègue décédé. Plus tard, il est sur le point de lui faire l’amour lorsqu’il s’aperçoit qu’elle est en fait un homme. Personnelement, j’ai toujours trouvé que Jaye Davidson (Stargate) ressemble plus à un homme qu’à une femme.
 
Alien: Ash, le scientiste du bord, se fait décapiter et pisse du sang blanc: C’est un androide.
 
Shattered: Dan Merrick (Tom Berenger) subit un accident de voiture et perd la mémoire. Il revit avec sa femme et tente de retrouver la mémoire. Il s’aperçoit que cette dernière avait un amant, et avec l’aide d"un détective tente de retrouver celui-ci. À la fin du film, il retrouve le cadavre de l’amant dans une poubelle…sauf que celui-ci à la face de Tom Berenger. Morale: Tom Berenger est l’amant qui s’est fait faire une chirurgie plastique, et l’accident de char était un complot pour tuer le mari.
 
Soylent Green: Encore le président de la NRA qui enquête sur une usine de biscuit dans un monde où la famine et la surpopulation font des ravages. Il réalise à la fin que des cadavres entrent dans l’usine et en sortent en biscuits. Bah. Est-ce vraiment pire que du McDo?
 
 
 
 
 

Le cri de wilhem, prise 2

Publié: juillet 21, 2007 dans Saviez-vous que
 Dans un blog précédent, je parlais du cri de Wilhem, ce son sur-utilisé que l’on entend dans tous les fims d’actions. Quelqu’un (qui a du temps à perdre) a fait une compilation sur youtube.

http://www.youtube.com/watch?v=cdbYsoEasio

Mini-Critique: Blood Diamond (2006)

Publié: juillet 17, 2007 dans Mini-Critique
De Edward Zwick avec Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou et Jennifer Connely.
 
Aaah. Le Sierra Leone. Quel endroit de rêves! Vos femmes se font violer par les rebelles du coin, les hommes se font amputer pour influencer leur vote, et vos enfants se font transformer en petits soldats. Les captifs sont forcés à travailler dans des mines de diamants, ces mêmes diamants qui se retrouveront sur les bagues des jeunes filles occidentales rêvant d’un beau mariage.
 
Telle est la toile de fond de ce violent film d’Edward Zick (Glory, The Last Samurai). Solomon Vandy (Hounsou) vit paisiblement avec sa femme et ses deux enfants jusqu’au jour ou des rebelles pillent le village, kidnappent sa famille et l’envoient travailler dans la récolte de diamant. Il y trouve alors un énorme diamant de 100K, le cache et réussit à s’enfuir. Il rencontrera plus tard un trader de diamant Danny Archer (DiCaprio) qui fera un deal avec lui: Il l’aidera à trouver sa famille en échange du diamant. Ils rencontreront sur leur chemins une journaliste (Connelly) qui tentera de mettre un peu de sentiments dans l’opportuniste Archer.
 
C’est officiel: Leonardo DiCaprio est maintenant un homme. Jamais ne l’aurons nous vu aussi dur à cuire depuis Gangs of New York. C’est un soldat de fortune sans compromis qui n’hésite pas à tuer des enfants rebelles pour se défendre. Hounsou est tout aussi crédible et est sans contredit un des acteurs afro-américains les plus intenses d’Hollywood. Seule Jennifer Connely, un peu inégale, se voit donner le role du love interest devant passer le message du film.
 
Car c’est un film à message, pas toujours subtil. Oui, on sait que ca joue dur en Afrique. Les images à elles seules nous le rappelent. Pas besoins de dialogues superflus et parfois racoleurs! On s’attend presqu’à voir un numéro sans frais apparaître au bas de l’écran pour donner des dons.
 
Mais c’est bien fait, c’est intense, et l’une des meilleurs performances de DiCaprio (malgré un accent irish chancellant).
 
Un des bons films de l’année, maintenant ajouté à mon top 10 de 2006.
 
Vu en HD-DVD
**** / *****
De Craig Brewer avec Samuel L Jackson, Christina Ricci et Justin Timberlake.

Un Blues Man (Jackson) trouve près de chez lui une jeune nymphomane délurée (Ricci, remarquable) et la retient prisonnière afin de lui apprendre les bonnes manières et afin de l’empêcher de sauter tout ce qui bouge. Non, non, ce n’est pas un film érotique, et même çà commence sur un ton à la Grindhouse (c’est à dire un film d’exploitation des années 70), l’histoire vire vite en fable étrange d’amitié et de rédemption.

Je ne crois pas jamais avoir vu un film où la nymphomane, plutot que d’être une bête de sexe excitante est présentée comme maladive et totalement prisonnière de cette "maladie". Le film n’est pas du tout mémorable, mais est original et vraiment bien joué (même Justin Timberlake est excellent!!)

Vu en HD-DVD
*** / *****

Saviez-vous que… Transformers

Publié: juillet 13, 2007 dans Saviez-vous que
 Saviez-vous que le personnage de Josh Duhamel Captain Lennox est apparu pour la première fois dans la bande dessinée G.I. Joe versus the Tranformers?

 
 
  …Aucun.
 
  (PS: Oui, je trouve Resident Evil médiocre.)
 
 

Mini-Critique: Transformers (2007)

Publié: juillet 12, 2007 dans Mini-Critique

De Michael Bay avec Shia Lebeouf, Megan Fox, John Turturro, Jon Voigt et les voix de Peter Cullen et Hugo Weaving.

Oublions pendant un moment que le scénario a du être présenté aux producteurs sur un post-it (de mini-format) lors d’une rencontre dans un McDonald situé dans un Wal-Mart. Oublions aussi l’épileptique caméra, l’édition ultra-rapide et les closes-up abusifs qui réussissent presqu’à détruire les scènes d’action. Oublions la jolie informaticienne blonde qui devrait être en train de faire du surf, mais qui semble plus douée en décryption de signaux que les experts du gouvernement. Oublions le patriotisme pompeux et les discours sur la liberté, le slomo typique de Michael Bay et le fait que le film ressemble à une grosse pub de GM…

Il nous reste un pur film d’action d’été avec les meilleurs effets-spéciaux que j’ai jamais vu et le plus d’explosions en ligne possible dans une scène. Un pure jouissance d’enfant de voir des gros robots, parfaitement recréés se varger dessus, se garocher des voitures, se pousser sur les buildings et piétiner du monde! Ces scènes à elles seules auraient boosté la note de la critique, mais le shaky-cam rend le tout parfois incompréhensible et détruit franchement le beau travail de l’équipe des effets visuels.
On devrait pendre haut et court tous les cinéastes qui emploi cette technique en pensant que c’est "in" ou que ca "immerse le spectateur" (Bourne Supremacy à marde!).

Notons aussi Shia Lebeouf, qui est un jeune acteur prometteur, plutôt hilarant et dont le prochain rôle est nul autre que le fils d’Indiana Jones. Excellent choix de casting.

Somme toute, un film a acheté mais à regarder au fast-forward pour les scènes culculs et en slomotion pour les scènes ou l’on n’y comprend rien à l’action.

*** / *****
 
  Cela me semble juste et bon.