Archives de la catégorie ‘Les meilleures scènes’

Amours atypiques

Publié: février 12, 2010 dans Les meilleures scènes
C’est la St-Valentin et cette fête vous donne sans doute le goût de ressortir vos classiques à l’eau de rose. La plupart du temps, ces histoires d’amour sont basées sur le concept des différents qui s’attirent. On a le nerd qui courtise la populaire (Can’t Buy Me Love, She’s All That), des gens de classes sociales distinctes qui tombent amoureux (Titanic, Dirty Dancing, Romeo & Juliette, Pretty Woman) et des amours interraciaux (Pocahontas, The Last Samurai, Guess Who’s Coming to Dinner). C’est pas mal toujours la même affaire.
Alors pour faire changement, pourquoi ne pas explorer des relations un peu plus weird (et non, je ne mentionnerai aucunes relations vampiriques, parce que çà c’est devenu banal):
Splash (1984)
Un marchand de fruits et légumes (Tom Hanks) retrouve une sirène (Darryl Hannah) qui l’a sauvé de la noyade lors d’un voyage à Cape Cod durant sa jeunesse. Cette sympathique histoire ne finit peut-être pas en queue de poisson (haha), mais c’est à se demander comment ces deux amoureux vont se reproduire.
        « …you want me to do what on your eggs?!..« 
Harold and Maude (1971)
Dans ce film classé au 45e rang des films les plus drôles de l‘American Film Institute, un jeune homme riche mais obsédé par la mort s’éprend d’une septuagénaire.  Le film a même été adapté dans une pièce québécoise mettant en vedette Roy Dupuis en 1986.
       « I’ll promise I’ll keep my denture this time! »
Edward Scissorhands (1990)
Un homme artificiel (Johnny Depp) doté de cisailles à la place des mains est adopté par une famille de banlieue et tombe amoureux de leur ravissante adolescente (Winona « Forever » Ryder).
                 « Thank goodness I found you.
These scissors were not very practical for self-gratification. »
Ladyhawke  (1985)
Navarre (Rutger Hauer) et Isabeau (Michelle Pfieffer) sont victimes d’un mauvais sort les empêchant d’avoir une relation amoureuse normale: la nuit il se transforme en loup, et le jour, elle se transforme en aigle.
            « …at least she can deliver the mail… » 
Avatar (2009)
Jake (Sam Worthingdon) contrôle à distance un « avatar » extra-terrestre et tombe amoureux d’une Na’vi (Zoe Saldana). C’est comme du cybersexe et la bonne nouvelle dans tout ca est que s’il pogne une maladie vénérienne, il peut toujours changer d’avatar.
      « …Jake, why did you call me smurfette last night? »
Blade Runner (1982)
Un chasseur d’androïde (Harrison Ford) tombe amoureux d’une de ses cibles (Sean Young) et s’enfuit avec elle dans les montagnes. Il réalise tout juste avant de partir qu’il est (probablement) lui-même un androïde.
             « …that would explain that vibrating penis…. »
King Kong  (2005)
Une histoire d’amour entre un gorille de 20 pieds et une jeune actrice (Naomi Watts) qui finira tragiquement (et non! ce n’est pas que la jolie demoiselle est décédée écrasée sous le gorille.)
                  « …Honey, you left the toilet seat up again…. »
Lars and the Real Girl (2007)
Un jeune homme peu social (Ryan Grosling) décide d’entretenir une relation avec une poupée qu’il trouve sur internet. Certains diront qu’au moins elle ne se plaint pas trop souvent.
 
      « …I promise I’ll let you drive the car on our way home…. »
The Time Traveler’s Wife
Clare Abshire (Rachel MacAdams) est mariée à un homme qui fâcheusement voyage involontairement dans le temps et disparaît incognito lorsqu’il est le temps de faire la vaisselle.
 « …disappearing two seconds before an orgasm
     and suddenly appear in a crowded room
     is quite embarrassing, let me tell you that… »
Wall-E (2008)
Un iMac s’éprend d’un Apple IIe.
Sélectionner mes 20 scènes les plus excitantes de la décennie m’a donné le goût de me creuser la tête pour trouver celles des films en salle entre 1990 et 1999. Bon, je sais, je suis en retard de 10 ans. So what. Trainez-moi en justice. Je change ici le titre pour "les meilleures scènes" car certains de mes choix, comme la liquidation du ghetto dans Schindler’s List, ne peut guère être qualifié d"excitant.
 
Inutile de vous dire qu’il y a des spoilers, mais bon, en 20 ans je suppose que vous avez vu tous ces films. Moi çà me donne le goût de m’effouarer dans mon sofa, sortir mon porto et de mettre l’un de ces blu-rays avec le son dans le tapis.
 
 
20- Tango à l’aveuglette (Scent of a Woman, 1992)
 
 
 
19- Sometimes they don’t know they’re dead  (The Sixth Sense, 1999)
 
 
 
18- L’univers, c’est gros en simonaque (Contact, 1997)
 
 
 
17- T-1000 vs T-800 (T2: Judgement Day, 1990)
 

 
 
 
16- Le deal de drogue (Boogie Nights, 1997)
 
 
 
15- La balle magique (JFK, 1991)
 
 
 
14- Iceberg! (Titanic, 1997)
 
 
 
 
13- Bring out the Gimp (Pulp Fiction, 1994)
 
 
 
12- La victime de la paresse (Se7en, 1995)
 
 
 
11- The greatest trick the devil ever pulled…. (The Usual Suspects, 1995)
 
 
 
10- La Bataille de Stirling (Braveheart, 1995)
 

 
 
9- Leon versus le SWAT (The Professional, 1994)
 
 
 
8- BMW contre Peugeot (Ronin, 1998)
 
 
 
7- L’attaque du T-Rex (Jurassic Park, 1993)
 
 
 
6- Fusillade au centre ville de Los Angeles (Heat, 1995)
 
 
 
5- You’ve been living in a dream world, Neo (The Matrix, 1999)
 
 
 
 
4- La liquidation du ghetto (Schindler’s List, 1993)
 
 
  
3- L’évasion d’Hannibal Lecter (The Silence of the Lambs, 1991)
 
 
 
2- Le tunnel derrière le poster (The Shawshank Redemption, 1994)
 
 
 
 
1 – Omaha Beach (Saving Private Ryan, 1998)
 
 

Redistribution

Publié: janvier 25, 2010 dans Les meilleures scènes
Avec le troisième volet de Twilight qui s’en vient et le personnage de Victoria qui passe des mains de Rachelle Lefebvre à Bryce Dallas Howard, on ne peut que trouver ces redistributions de rôle complètement ridicules. Non mais imaginez si dans Return of the Jedi, Han Solo avait été changé pour Gene Hackman! Imaginez Lawrence Fishburne dans The Matrix Reloaded échangé pour Willl Smith! Imaginez Hermione dans Harry Potter échangée pour Miley Cyrus!!
 
Voici quelques cas réels de redistribution. La plupart sont causés par des conflits d’horaires. D’autres le sont malheusement par la mort de l’acteur original. Je ne parlerai pas de remake (Charlton Heston et Mark Whalberg dans Planet of the Apes), de changement d’acteur pour raison d’âge (John Connors dans les Terminator) ou de longues séries comme James Bond ou Batman (à moins qu’on y change qu’un seul acteur alors que tout le reste de la distribution reste la même.)
 
 
Rachel Dawes dans Batman Begins (2005) et The Dark Knight (2008)
La copine de Bruce Wayne a été changée de Katie Holmes à Maggie Gyllenhaal. Katie Holmes était le point faible du premier film et sa relation avec Tom Cruise n’a pas aidé son cas. Elle a décliné la suite apparemment à cause d’un conflit avec le film Mad Money. Pour ma part, je crois qu’on aurait dû la garder, même si Gyllenhaal est une meilleure actrice.
 

 

 
 
The Oracle dans The Matrix Trilogy (1999-2003)
Gloria Foster incarnait la sympathique voyante dans les deux premiers films. Elle est morte de complications dues au diabète en 2001 et a été remplacée par Mary Alice dans The Matrix Revolutions. Ils ont réussis à incorporer le changement dans l’histoire en disant que le programme de l’Oracle a changé de "shell".
 

   
 
 

Jim Rhodes dans Iron Man (2008) et Iron Man 2 (2010)
Terrence Howard se fait remplacer par Don Cheadle. C’est ce qui arrive quand on demande une hausse de salaire!
 
  
 
 
Albus Dumbledore dans les Harry Potter (2001-2010)
La mort de Richard Harris après les deux premiers films ont permis à Michael Gabon de reprendre le rôle, et j’oserais dire que ce dernier est beaucoup plus convaincant que le léthargique (mais plus chaleureux) Harris.
 
  
 
 
Saavik dans Star Trek II, III, IV (1982-1986)
Cette vulcaine fut mémorablement incarnée par Kirstey Alley dans The Wrath Of Khan mais laissa sa place à Robin Curtis pour The Search For Spock et The Voyage Home. Curtis manquait malheuseusement l’intensité retenue d’Alley.
 
   
 
 
Jennifer Parker dans Back to the Future I,II,III (1985-1990)
La copine de Marty McFly fut incarnée dans le premier film par la mignonne Claudia Wells qui, à cause d’un changement de carrière, laissa le rôle à Elizabeth Shue dans les suites. Quoique je trouve Shue plutôt nulle dans ce rôle, elle fut néanmoins mise sur la route qui allait la mener vers le fabuleux Leaving Las Vegas.
 
 
 
 
Linda dans The Evil Dead, The Evil Dead II et Army of Darkness (1981-1992)
Cette série culte mettait en vedette Betsy Baker dans le rôle de la blonde possédée de Ash. Dans Evil Dead II, le réalisateur Sam Raimi fut contractuellement obligé de recapituler le premier film en 10 minutes et engagea Denise Bixter pour réincarner le Linda. Dans Army of Darkness, elle est interprété brièvement par Bridget Fonda (fille de Jane).
 
    
 
 
Clarice Starling dans The Silence of the Lambs (1991) et Hannibal (2001)
Jodie Foster, gagnante d’un oscar pour son interprétation de la jeune recrue du FBI et n’approuvant pas le scénario sadique du 2e volet d’Hannibal le Cannibale, a été remplacée par Julianne Moore.
 
  
 
 
Eric Draven dans The Crow (1994), The Crow II: City of Angels (1996)
Durant le tournage du premier film, Brandon Lee (fils de Bruce Lee) fut tué par un bout de coquille d’une vieille balle à blanc coincé dans le barillet d’un revolver. Il fut remplacé par le français Vincent Perez dans la pathétique suite.
 

  

 
 
 
Bien que j’adore les enfants dans la vraie vie, je déteste quand ces mômes sont pluggés dans un film pour des raisons nébuleuses (souvent pour attirer un plus grand public, je suppose). Par exemple, les enfants dans Jurassic Park; John Connors dans T2: Judgment Day; Le ti-cul dans Star Wars Episode I ; Short Round dans Indiana Jones and the Temple of Doom (visiblement attaché au scénario pour plaire aux enfants alors que le film est le premier à jamais recevoir la cote PG-13) ; Tous les enfants dans les films catastrophes (la seule chose pire qu’eux est le chien survivant au cataclysme, recevant ainsi les applaudissements de la foule alors qu’on oublie que des milliers d’humains viennent de cramer il y a quelques minutes.)
 
Les enfants au cinéma sont souvent démontrés comme étant de petits morveux (Kindergarden Cop, Yours Mine and Ours, Dennis the Menace) ou plus futés qu’ils ne devraient l’être (Data dans The Goonies ou Lex dans Jurassic Park qui connaît le système d’exploitation Unix.) Par chance, certains sont inoubliables et pas caricaturaux. Voici mes préférés:
 
Elliot Taylor (Henry Thomas dans E.T. The Extra-terrestrial, 1982)
Pas étonnant que tous les gamins des années 80 se sont identifiés à lui (ce qui est requis pour croire à cette bibitte en caoutchouc.) Pour moi, il représente l’un des enfants les plus réalistes que j’ai vu à date. Cherchant l’acceptation des autres, l’aventure, un peu troublé et émotif. En plus il a un beau BMX. Pendant que j’y pense, il partage les même initiales qu’E.T. Faut voir l’époustouflante audition qu’a donnée Henry Thomas pour obtenir le rôle. C’est fort touchant.
 
"….wow! Do ALL your extremities light up like this?"
 
 
Wednesday Adams (Christina Ricci dans The Addams Family, 1991)
Quel personnage hilarant et parfaitement interprété avec un humour pince-sans-rire par cette actrice au visage particulier.
 
 
                     "…your girl scout cookies…
              are they made from real girscouts?.." 
 
 
Flora McGrath (Anna Paquin dans The Piano, 1993)
La jeune femme mieux connue pour son rôle de Rogue dans X-Men a débuté dans ce film de Jane Campion à 11 ans… et a décroché l’Oscar du meilleur rôle de soutien féminin (à la place de Winona Ryder pour The Age of Innocence et Dieu sait si cette défaite n’a pas mise cette dernière sur la voie de la débauche). On peut présentement voir Paquin, bien développée, dans la série True Blood.
 
 
 
Max (Max Records dans Where the Wild Things Are, 2009)
Je n’ai pas encore vu cette adaptation des livres de Maurice Sendak, mais considérant qu’il est acclamé comme l’un des meilleurs films sur ce que signifie être un gosse, j’assume que Max doit être inoubliable. Je suis certain que je vais adorer cette oeuvre de Spike Jonze (Being John Malkovich) et qu’elle fera ressurgir l’enfant en moi (bon, certaines langues sales diront qu’il n’a jamais totalement disparu.)
 
 
 
 
Danny (Danny Lloyd dans The Shining, 1980)
Un autre personnage éponyme. Malgré sa coupe René Simard (porté aussi par Boxey dans la série Battlestar Galactica), le jeune acteur est crédible dans son rôle, probablement parce qu’il n’avait rien d’autres à faire à part rouler en Big Wheel et crier "REDRUM!!!! REDRUM!!!!". Avouez que çà vous fout les jetons tout de même.
 
       "…oh God, not another Kate Hudson movie!…"
 
 
Cole Sears (Haley Joel Osment dans The Sixth Sense, 1999)
L’une des meilleures performances d’enfant capturée à l’écran, malgré que ce rôle (nominé aux Oscars) tend à être de plus en plus ridiculisé depuis la dernière décennie. Ce gamin parlant aux fantômes est à la fois creepy et touchant. Regardez la scène où il implore le pédiatre (Bruce Willis) de ne pas le laisser tomber. Il est capable de faire verser une larme à ce pauvre Bruce, lui qui est normalement pas du tout un acteur que l’on pourrait considérer émotif.
 
            "….I see … a WII for my birthday…"
 
 
Harry, Hermione et Ron (Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint dans Harry Potter and the Sorcerer’s Stone, 2001)
Chris Columbus a peut-être réalisé le chapitre le plus infantile de la série mais a quand même eu un casting de génie reflétant très bien les personnages du livre. Ils sont attachants et perfectionnent leur art en vieillissant. Sérieusement, y’a t-il une nerd plus marrante qu’Hermione?
 
 
    ",,,wow! You made Neville’s pants disappear!"
 
 
Claudia (Kirsten Dunst dans Interview with the Vampire, 1994)
Ici, c’est précisément le fait que le personnage est une enfant qui rend cette petite vampire assoiffée de sang effroyablement efficace.
 
 
 
Carol Ann Freeling (Heather O’Rourke dans Poltergeist, 1982)
Avec Drew Barrymore dans E.T. elle est probablement la petite fille la plus adorable au grand écran. C’est triste que l’actrice soit décédée si jeune.
 
   "…somebody get that f*ck’n clown off my bed!!…"
 
 
Gordie, Chris, Teddy et Vern (River Phoenix, Wil Wheaton, Corey Feldman et Jerry O’Connell dans Stand by Me, 1986)
Quatres jeunes gamins qui partent à l’aventure retrouver un cadavre dans l’adaptation de la nouvelle The Body de Stephen King (tiré du même livre que The Shawshank Redemption et Apt Pupil) C’est empreint de nostalgie.
 
                   "….so anyone brought a Playboy?…"
 
 
Jamie Graham (Christian Bale dans Empire of the Sun, 1987)
Vous avez surement oublié ce film pompeux de Spielberg et le fait que c’est le Batman actuel qui incarnait le petit Anglais prisonnier dans un camp de concentration japonais. N’empêche que déjà à son jeune âge, Bale démontrait une intensité hors du commun.
 
      "…thank God, Burger King is at the next block!"
 
 

Regan (Linda Blair dans The Exorcist, 1973)
Je suppose qu’au lieu d’avoir à la maison une petite fille qui me vomit ma soupe au visage, un petit morveux du genre Maculay Culkin dans Home Alone serait préférable… mais laissez-moi y penser un peu.

 
 
           "…but you told me to go play in my room!…"
 
J’adore le temps des Fêtes. J’aime magasiner dans un centre d’achat bondé de gens nevrosés, suffocant sous mon manteau d’hiver. J’aime attendre en ligne 30 minutes pour payer mes cadeaux. J’aime la musique kétaine de Noël d’ascenseur. J’aime les buffets avec des sandwichs sans croûte et de la dinde farcie.
 
Et je suis sérieux.
 
Par contre, y’a-t-il quelque chose de pire que les films familiaux de Noël? Fred Claus, The Santa Clause, Christmas with the Kranks, Jingle all the Way... Blaaaaah. C’est horripilant. Par chance, en voici quelques-uns qui vous ne feront pas vomir votre tourtière: 
 
Joyeux Noël (2005)
De Christian Caron avec Daniel Bruhl, Dany Boon, Benno Furman et Diane Kruger.
À la veille de Noël de l’an 1941 pendant la Première Guerre Mondiale, les troupes allemandes, françaises et écossaises font une trêve afin de partager quelques moments d’amitié et de paix. C’est pas totalement réussi, mais vaut quand même le détour.
 
"…Your singing is atrocious. We shall put an end to this truce…."
 
 
The Nightmare before Christmas (1993)
De Henry Selick avec Chris Sarandon, Catherine O’Hara, Paul Reubens et Danny Elfman.
Ce grand film d’animation produit par Tim Burton montre Jack Skellington, le maître de l’Halloween, décidant de kidnapper le père Noel et de fêter tout çà à sa façon. C’est un classique de Stop-Motion et tout à fait creepy.
 
 
 
 
Bad Santa (2003)
De Terry Zwigoff avec Billy Bob Thornton, Lauren Graham, Bernie Mac et John Ritter.
Un criminel alcoolique et son partenaire se trouvent un boulot de Père Noel et de lutin afin de dévaliser des centres d’achats. Irrévérencieux et vraiment très drôle.
 
 
     "….The thing is currently producing us a brown gift…."
 
 
Die Hard (1988)
De John McTiernan avec Bruce Willis, Alan Rickman et Bonnie Bedellia.
Bon, bon, ce n’est pas un film de noël (surtout que c’était sorti durant l’été), mais çà se passe pendant un party de noël, alors j’ai décidé que çà compte quand même. Yippikaye, motherfucker!
 
                  "….killed by elevator music….." 
 
 
Gremlins (1984)
De Joe Dante avec Zach Galligan, Phoebe Cates, Corey Feldman et Hoyt Axton.
Un jeune homme se fait offrir pour Noël un Mogwai, une petite créature chinoise dont il faut respecter trois règles strictes: Ne pas les exposer à la lumière, ne pas les mouiller, et surtout, SURTOUT ne pas leur donner à manger après minuit. Évidemment, la question qui vient à l’esprit est quel fuseau horaire s’applique à cette règle et à partir de quelle heure de la nuit le déjeuner peut être servi. Peu importe. C’est un classique des années 80.
 
 
 
Scrooged (1988)
De Richard Donner avec Bill Murray, Karen Allen, Carol Kane et Bobcat Goldthwait
L’histoire de A Christmas Carol a été refaite des millions de fois (dont la dernière avec un Jim Carrey digital), mais ma version préférée est celle avec Bill Murray en producteur grincheux et cynique redécouvrant les joies de Noël.
 
                      "….thanks for the sexual invitation,
                but I have a root canal procedure at 2:00…"
 
 
National Lampoon’s Christmas Vacation (1989)
De Jeremiah Chechik avec Chevy Chase, Beverly D’Angelo, Juliette Lewis et Johnny Galecki
Le retour de la famille Griswold frise dangereusement la ligne des films familiaux que je déteste mais il reste quand même un classique (au sens très très large du terme) à voir et revoir. Même le titre en français est drôle! ("Le Sapin a des Boules"… ridicule!)
 
 
              "….ok, we admit! Our movie sucks!!"
 

Conspirations!

Publié: octobre 24, 2009 dans Les meilleures scènes
On vient d’annoncer que le vaccin contre la grippe A(H1N1) est maintenant homologué. La première vague de vaccination devrait débuter lundi. Pourtant, les gens hésitent à se faire vacciner, notamment parce que les messages envoyés par les spécialistes sont confus et personne ne semble s’entendre sur l’utilité de la chose. Les citoyens ont peur. Certains crient même au complot: le vaccin contiendrait en fait un virus mortel et serait un diabolique plan pour réduire la surpopulation. D’autres croient que la grippe a été préfabriqué en laboratoire pour vendre une quantité astronomique de vaccin, profitant de l’hystérie causée par les médias. Fabulations? Probablement. 
 
Néanmoins, ces machinations sont un sujet fascinant, que ce soit des théories du 11 Septembre 2001 ou de l’Area 51 au Nevada. Au cinéma aussi c’est un sujet populaire. Voici des exemples où le gouvernement a berné sa population:
 
Wag the Dog (1997)
Suite à une frasque sexuelle de la part du président Américain (rappelant l’affaire Clinton-Lewinski), un sbire du gouvernement (Robert DeNiro) engage un producteur Hollywoodien (Dustin Hoffman) pour médiatiser une guerre fictive avec l’Albanie afin de bifurquer l’attention du scandale. On fabrique de toutes pièces un reportage démontrant le drame d’une jeune orpheline (Kirsten Dunst) et Willie Nelson lui-même composera le thème émouvant pour la levée de fond. L’administration Clinton aurait dû y penser avant!
 
  
                                                      "….the bigger the fish,
                                               the more people will believe it!.."
 
 
The X-Files: Fight the Future (1993) 
J’ai longtemps suivi cette excellente série télévisée dans les années 90, trouvant à l’époque que c’était ce qui se faisait de mieux. Mais la série posait plus de questions qu’elle ne procurait de réponses. Ces réponses devaient se trouver dans ce film, mais j’ai franchement pas tout compris. Il y est question d’invasion d’extra-terrestres planifiée avec l’accord du gouvernement, d’hommes en noir, de fumeurs de cigarettes, de virus transmis par une substance goudronneuse, de reproduction et clonage, d’abeilles et de fleurs et c’est comme cela qu’on fait des petits bébés.
 
 
                                        "…As a side job, I suggest we also put our feet
                                           in the Montreal’s construction industry…"
 
JFK (1991)
Dans ce qui est possiblement le seul complot véridique dans cette liste, la CIA et des dirigeants de l’armée font un coup d’état pour assassiner et remplacer le président Kennedy. Ce dernier voulait retirer les troupes du Vietnam alors que cette guerre est la vache à lait de l’industrie militaire.
 
   
                                                        "…I’m telling you, the Baldwin Brothers did it…."
 

Star Wars Episode I, II, III (1999-2005)

Comment établir un Empire en 5 étapes: 1) Créer un conflit commercial sur sa petite planète pacifique afin d’attirer la sympathie du gouvernement intergalactique. 2) Transformer cette situation en guerre civile dont on est secrètement le chef des deux côtés opposés. 3) Demander l’appui du Sénat pour construire une gigantesque armée de clones afin de faire cesser ce conflit. 4) Retourner cette armée contre son propre gouvernement  5) Se déclarer Empereur.
 
    
                                                "…I’m not sure that cloning Jar Jar Binks 
                                                           was the right decision…"
 

Capricorn One (1978)
Un bris mécanique bousille précocement une mission vers Mars. Pour des motifs économiques et politiques, des hauts placés de la NASA décident de simuler l’atterrissage sur la planète rouge en filmant le tout dans un hangar dans le désert et de refiler ce canular aux médias…. Ce populaire film est basé sur des allégations comme quoi l’alunissage d’Apollo 11 en 1969 serait faux et que ce n’était qu’un coup d’éclat pour donner l’impression d’avoir battu les soviétiques dans la Course vers la Lune.
 
  
                                                      "….come on guys! A bit more passion!.."
 
 
Coma (1978)
Dans ce film de Michael Crichton (Jurassic Park) mettant en vedette Genevieve Bujold (une montréalaise), on induit volontairement des patients dans le coma en remplaçant leur oxygène par du monoxyde de carbone, et ce dans le but de vendre leurs organes sur le marché noir. On sort parfois ces patients cliniquement morts lors des visites des proches ne se doutant de rien. Me semble que le pot aux roses aurait vite été découvert quand on aurait compris que le docteur en charge à un ratio de 100% de cas de coma.
 
  
                                           "…Oh, don’t worry, they’re doing their yoga session…"
 
 
The Matrix (1999)
Qu’est-ce que la Matrice? Vous le savez tous car vous ne viviez pas sous une roche en 1999. La Matrice est un monde de rêve généré par ordinateur dont le seul but est de contrôler l’humanité et de les transformer en piles Duracell. Ici les conspirateurs sont des machines, ce qui n’est pas tout à fait différent des fonctionnaires gouvernementaux.
 
    
                                                "….whoah…. it’s like learning that you’ve been living
                                                        in a perpetual game of The Sims…."
 
 
The Da Vinci Code (2006)
Il s’agit d’un cover-up de l’Opus Dei pour cacher le fait que Jesus a eu un enfant avec Marie-Madeleine et de cacher leur descendance (dont le dernier né est nul autre que Fabio).
 
  
                                             "Thank God, the lineage stops with me!.."
       
 
V For Vendetta (2007)
Afin d’accéder au pouvoir, le régime totalitaire Norsefire sous le commandement de Adam Sutler (John Hurt) créé secrètement un virus dans leur laboratoire à Larkhill et le libère sur l’Angleterre faisant plus de 80000 morts (ce qui passera sur le dos de terroristes). C’est la panique, alimentée par les médias. Puis au moment opportun, Norsefire dévoile leur remède miracle appelé Tamiflu, euh, je veux dire Viadoxin. La vente de ce vaccin remplit leur poche, Sutler monte en popularité et devient après quelques années assez puissant pour se déclarer dictateur.
 
  
                                                            "….I am NOT a crook!"
 
 

Les meilleures narrations

Publié: octobre 16, 2009 dans Les meilleures scènes
J’ai déjà lu quelque part, dans un livre enseignant l’art de la scénarisation, qu’intégrer de la narration à un scénario est un truc de paresseux pour facilement se tirer d’affaire. Pourtant, moi quand un film est narraté (je sais, çà ne se dit pas), je plonge immédiatement dans l’aventure dès la première scène. C’est comme si l’on m’invitait personnellement à partager l’expérience du conteur.  C’est probablement mon coté grand bébé de 38 ans qui aime simplement se faire raconter une histoire avant d’aller se coucher. Peu importe. Voici selon moi les meilleures narrations présentées dans les quarante dernières années.
 
 
A Clockwork Orange (1971)
Alex Delarge (McDowell) est incroyablement rigolo mais dérangeant en décochant d’étranges phrases avec un accent dont je suis incapable d’identifier. Unique. Apparemment, Heath Ledger aurait imité la diction du personnage pour son Joker dans The Dark Knight.
"…There was me, that is Alex, and my three droogs, that is Pete, Georgie, and Dim, and we sat in the Korova Milkbar trying to make up our rassoodocks what to do with the evening. The Korova milkbar sold milk-plus, milk plus vellocet or synthemesc or drencrom, which is what we were drinking. This would sharpen you up and make you ready for a bit of the old ultra-violence…."

 

 
 
Taxi Driver (1976)
Robert DeNiro nous fait vivre la solitude grandissante de Travis Bickle, ce vétéran du vietnam insomniaque qui devient dégoûté de la société et vire un peu sur le capot.
"…All the animals come out at night – whores, skunk pussies, buggers, queens, fairies, dopers, junkies, sick, venal. Someday a real rain will come and wash all this scum off the streets. I go all over. I take people to the Bronx, Brooklyn, I take ’em to Harlem. I don’t care. Don’t make no difference to me. It does to some. Some won’t even take spooks. Don’t make no difference to me…"
 
 
 
Goodfellas (1990)
Ray Liotta raconte l’histoire d’Henry Hill de façon énergique frisant presque l’improvisation. A voir pour la trépidante scène où il paranoie parce qu’il se fait suivre par l’escouade narcotique.
"… You know, we always called each other good fellas. Like you said to, uh, somebody, You’re gonna like this guy. He’s all right. He’s a good fella. He’s one of us. You understand? We were goodfellas. Wiseguys. But Jimmy and I could never be made because we had Irish blood. It didn’t even matter that my mother was Sicilian…"
 
 
 
Forrest Gump (1994)
Le monde vu à travers les yeux de cet attardé au cours de son fabuleux périple est parfaitement interprété par Tom Hanks.
"…One day it started raining, and it didn’t quit for four months. We been through every kind of rain there is. Little bitty stingin’ rain… and big ol’ fat rain. Rain that flew in sideways. And sometimes rain even seemed to come straight up from underneath…"
 
 
 
The Shawshank Redemption (1994)
Tout comme dans Million Dollar Baby, Morgan Freeman sait comment rehausser une scène avec sa voix chaleureuse. Quel excellent raconteur!

"…I have no idea to this day what those two Italian ladies were singing about. Truth is, I don’t want to know. Some things are best left unsaid. I’d like to think they were singing about something so beautiful, it can’t be expressed in words, and makes your heart ache because of it. I tell you, those voices soared higher and farther than anybody in a gray place dares to dream. It was like some beautiful bird flapped into our drab little cage and made those walls dissolve away, and for the briefest of moments, every last man in Shawshank felt free…"
 
 
 
Trainspotting (1996)
Ewan McGreggor avec un fabuleux accent écossais raconte les particularités de passer d’héroinomane à "straight" de façon très colorée.
"…Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends…"
 
 
Fight Club (1999)
Edward Norton (dont le personnage ne sera crédité que comme étant "Le Narrateur") raconte la vie de l’homme urbain moyen découillé par la superficielle quotidienneté. C’est rempli d’observations qui font réfléchir.
"…You wake up at Seatac, SFO, LAX. You wake up at O’Hare, Dallas-Fort Worth, BWI. Pacific, mountain, central. Lose an hour, gain an hour. This is your life, and it’s ending one minute at a time. You wake up at Air Harbor International. If you wake up at a different time, in a different place, could you wake up as a different person?.."
 
 
The Royal Tenenbaums (2001)
Alec Baldwin (le plus vieux des Baldwin et le seul qui n’est pas encore un has-been) avec sa voix profonde procure un peu de réconfort au spectateur qui observe cette froide (mais sympathique) famille dysfonctionnelle.
"…Among the few possessions he left to his heirs was a set of Encyclopedia Britannica in storage at the Lindbergh Palace Hotel under the names Ari and Uzi Tenenbaum. No-one spoke at the funeral, and Father Petersen’s leg had not yet mended, but it was agreed among them that Royal would have found the event to be most satisfactory…"
 


 
 
 
Comme promis, voici la suite de mon article sur les premiers films au grand écran. 
 
Jodie Foster dans Napoleon and Samantha (1972)
C’est le premier film d’une longue collaboration avec Disney dont le plus populaire a été Freaky Friday, readapté en 2003 avec Lindsay Lohan (autrefois destinée à devenir un clone de Foster mais qui a sombré dans la déchéance). En passant, démystifions une fausse rumeur au sujet de Jodie Foster: Ce n’est pas elle qui était dans la légendaire annonce de Coppertone où l’on voit un chien baisser les culottes d’une petite fille. Le premier film sérieux qu’elle a fait pour détruire son image Walt Disneyenne est Taxi Driver dans lequel elle joue une prostituée mineure que DeNiro tente de sauver.
 
 "…one day, I want to play a prostitute
         that screws older men…"
 
 
Meryl Streep dans Julia (1977)
Je penais que sa carrière avait débuté avant 77. Elle n’a pas particulièrement changé. Rappelons qu’elle est l’actrice la plus nominée aux Oscars (15 nominations) dont 2 gagnés (Kramer vs Kramer et  Sophie’s Choice)
 
       "13 Oscars not won….
I’m the biggest loser of all time…"
 
 
Halle Berry dans Jungle Fever (1991)
Elle joue aux côtés de Wesley Snipes sous la direction de Spike Lee dans ce film explorant les relations interraciales. Dur à croire par la photo que c’est l’une des plus belles femmes du monde.
 
 
           Halle Berry est à droite.
 
 
Meg Ryan dans The Amityville Horror 3D (1983)
Après avoir travaillé sur quelques séries et films au petit écran, elle débuta dans ce troisième volet de la populaire série (les troisièmes volets étaient toujours en 3D dans les années 80, juste parce que ca fitte bien dans le titre). Elle incarna ensuite la copine de Goose dans Top Gun en 86…. et sa carrière fut lancée.
 
 
 
Sally Field dans Smokey and the Bandits (1977)
Après avoir interprété La Soeur Volante pendant quelques années, cette sympathique actrice a travaillé avec Burt Reynolds sur ce 2e film le plus populaire de 1977… après Star Wars. C’est l’une des rares actrices qui n’a pas vieilli d’une ride en 30 ans.
 
      "…you’re right. I did crush that cat…" 
 
 
Scarlett Johansson dans North (1994)
Bien que la plupart des gens se rappelle d’elle dans The Horse Whisperer (et aussi de sa robe rouge aux Golden Globes), elle a débuté dans cet horrible navet avec Elijah Wood et Bruce Willis.
 
 
 
Natalie Portman dans The Professional (1994)
Elle crève l’écran dans ce film de Luc Besson où elle apprend les rouages du métier de tueur à gages sous l’aile de Jean Reno.  Elle a toujours eu des rôles de femmes plus matures que leur âge, notamment dans Beautiful Girls en 96.
 
      "…please put some Baileys in my milk, Leon…"
 
 
Keira Knightley dans Star Wars Episode I (1999)
Et pendant qu’on parle de Natalie Portman, Keira a débuté sa carrière au grand écran dans The Phantom Menace en y incarnant Sabe, un leurre d’Amidala.
 
      "…stupid costume… It’s the last time ever
                I play in a period drama…"
 
 
Drew Barrymore (Altered State, 1980)
Non. E.T. The Extra-Terrestrial n’est pas son premier rôle. Elle a joué dans Altered State, un film dont le titre définirait bien son futur état alors qu’elle devint alcoolique, droguée et Playmate. Son parrain Steven Spielberg lui aurait écrit qu’elle devrait avoir honte. Pauvre Gertie.
 
        "…Daddy? Can I have a beer, please? "
 
 
Nicole Kidman  dans BMX Bandits (1983)
Vous avez bien lu. Nicole était dans le film La Gang des BMXs, un film australien ultra-populaire lorsque j’étais en 6e année. La mode des BMX est, je le suspecte, devenue encore plus populaire à la sortie de E.T.
 
       "…impossible to put an helmet on
         with this damn poodle of hair!"
 
  
Uma Thurman dans Kiss Daddy Goodnight (1987)
Elle joue dans ce thriller de série-B aux côtés de Matt Dillon (There Something About Mary) et Steve Buscemi (Fargo). Son premier bon rôle est celui de Venus dans The Adventures of Baron Munchasen de Terry GIlliam en 1988.
 
 
 
Naomi Watts dans Flirting (1991)
En fait, elle a débuté dans un rôle mineur dans For Love Alone en 86. Elle a ensuite eu un break de 5 ans avant d’obtenir le rôle de Janet dans Flirting aux côtés de son ami Nicole Kidman. C’est un film d’ado australien.
 
        "…well, yes I’m a cute bonable nerd…" 
 
 
Kim Basinger dans Never Say Never Again (1983)
Après avoir fait de la télévision et deux films mineurs au grand écran, elle s’ajouta à la liste des filles que James Bond a sautées dans ce chapître non officiel de la populaire série où l’agent secret est à la semi-retraite.
 
"….Oooh yeshhh. You can box me anytime Helena…"
 
 
Jennifer Connelly dans Once Upon a Time in America (1984)
Elle a un petit rôle dans ce très bon film de Sergio Leone qui s’attaquait à l’époque au genre gangster délaissant ses fameux westerns spaghetti.
 
 
 
Gwyneth Paltrow dans Hook (1991)
Elle apparut dans le film Shout dans la même année puis incarna Wendy dans cette adaptation (ratée) de Peter Pan par Spielberg. Le plus incroyable est que je suis incapable de trouver une image d’elle.
 
 
kirnsten Dunst dans Bonfire of the Vanities (1990)
Elle interprète la fille de Tom Hanks dans ce drame financier qui a été un échec retentissant en 1990. Elle a ensuite fait un peu de télévision (dont un épisode de Star Trek: The Next Generation.) Le film qui a lancé sa carrière et dans lequel elle vole littéralement chaque scène est Interview with a Vampire dans lequel elle joue la sinistre petite Claudia.
 
 
 
Jamie Lee Curtis dans Halloween (1978)
La reine du cri a débuté dans l’ultime slasher et poursuivit sa carrière dans plusieurs films d’horreur pendant une dizaine d’années. Elle est ensuite apparu dans Trading Places aux côtés d’Eddie Murphy et Dan Akroyd. Elle est la fille de Tony Curtis et de Janet Leigh, deux grands acteurs du "Silver Age" d’Hollywood.
 
        "…who are you calling an hermaphrodite?!."

 

Il y a un début à tout

Publié: septembre 28, 2009 dans Les meilleures scènes
Amusons-nous un peu et regardons les premiers rôles des stars qui peuplent nos écrans. La plupart ont commencé à la télévision et ont peu à peu gravi les échelons de la célébrité. C’est fascinant de voir comment ces stars qui n’avaient parfois qu’une seule ligne de dialogue sont maintenant reconnues internationalement. Voici la version mâle. La femelle suivra dans les prochains jours.
 
Jack Nicholson dans The Little Shop of Horrors (1960)
En voyant cette photo, c’est à se demander si Jack n’a pas toujours eu des rôles de malades mentaux. C’est peut-être le look naturel qu’il arbore lorsqu’il fait son l’épicerie.
 

     "…another hour waiting in this doctor’s office
       and reading these outdated golf magazines
             might just drive me over the edge…."
 
 
Robert DeNiro dans Greetings (1968)
Je n’ai aucune idée du sujet de ce film et on s’en fout. Qui veut s’en rappeler lorsque l’on parle de l’acteur qui a The Godfather Part II, Taxi Driver, The Deer Hunter et Raging Bull à son actif?
 
      "….the….secoooond….piiiiig….b…b…built his houuse
               …..oouuut….of…br…briii….bricks…."
 
 
Anthony Hopkins dans The Lion in Winter (1968)
On pourrait croire que cet excellent acteur ait été en hibernation pendant 25 ans et est sorti d’une boîte de Cracker Jack pour incarner Hannibal Lecter en 1991, mais non; il a toujours été un acteur prolifique qui a fait beaucoup de télévision. Son premier film hollywoodien est The Lion in Winter, un des meilleurs de 1968 avec Katherine Hepburn et Peter O’Toole.
 
           "…this is the last time I participate in
         your bloody Tupperware conventions!.."
 
 
Kurt Russell dans The Computer Wore Tennis Shoes (1969)
Avant qu’il ne devienne une icône des films d’horreur de John Carpenter (Escape from New York et The Thing), il joua dans plusieurs films de Walt Disney (tout comme Jodie Foster) dont celui ci où il incarne un jeune étudiant avec une mémoire exceptionnelle.
 
   "….Don’t worry kid. All we need is your brain…"
 
 
Al Pacino dans Panic in Needle Park (1971)
Cet acteur qui semble toujours gueuler dans tous ses films a commencé sa carrière avec un enchaînement de l’enfer: Needle Park, The Godfather, Serpico, The Godfather Part II et Dog Day Afternoon
 
"…You, me…. The Carter Hotel, room 102…. Ooooh Aaah!.."
 
 
Patrick Swayze dans Skatetown, USA (1979)
Dieu Merci, quand on parlera de Patrick Swayze (Dieu ait son âme), on ne pensera pas à ce ridicule film de patin à roulettes sur trame disco. On se pensera plutôt à Dirty Dancing… Bon… Passons…
 
 "…the last one to get to Ponderosa is a loser!…."

 
 
Tom Cruise dans Endless Love (1981)
Le scientologiste le plus connu sur Terre aurait bien aimé se taper Brooke Shield dans ce mélodrame à l’eau de rose, mais il n’était qu’un quasi-figurant (avec également James Spader). Il fit ensuite Taps, The Outsiders, Losin’ it et Risky business qui lança sa carrière. Le reste is history.
 

     "…so Mr Hubbard told me to sign the form and
              give him all my lunch money…."
 
 
Johnny Depp dans A Nightmare on Elm Street (1984)
Il joue l’ado typique des films d’horreur qui se fait étriper par Freddy Kruger. On l’a aussi vu se faire tuer au Vietnam dans Platoon en 86. Le film qui l’a propulsé est Edward Scissorhands de Tim Burton avec qui il eut une fructueuse relation professionnelle.
 

                   Le iPod Touch des années 80.
 
 
Tom Hanks dans Splash (1984)
Avant qu’il ne devienne un acteur "sérieux" Tom hanks jouait les comédies légères genre Bachelor Party, The Money Pit et surtout son premier, Splash, où il tente de sauter un poisson.
 

                 "…am I dreaming or
     do I see boobies in a Disney movie?!…."
 
Christian Bale dans Empire of the Sun (1987)
Cet acteur intense a débuté dans ce film sous-estimé de Steven Spielberg alors qu’il n’avait que 13 ans. Maintenant il s’amuse à jouer Batman, John Connors et à osciller dangereusement son poids (voir The Machinist, Rescue Dawn et son prochain film The Fighter où il devient zombiesquement maigrichon.)
 
   "…run to the right… Look scared… sir yes sir, Mr. Spielberg"
 
 
George Clooney dans Return of the Killer Tomotoes (1988)
Il était évidemment une superstar du petit écran dans E.R. et c’est donc assez étrange que l’un de ses premiers films au cinéma (ou probablement direct-to-video) fut ce film absurde de série-Z. Son premier film qui a de l’allure est From Dusk til Dawn du tandem Rodriguez/Tarantino.
 
         "…excuse me, I will have to leave in a few moments.
               I need to talk to my agent and fire him…"
 
 
Elijah Wood dans Back to the Future 2  (1989)
Toutes les lectrices de mon blog s’exclament en même temps: "oooh qu’il est cuuuuuute!!!"  Il a un tout petit rôle dans le Cafe 80s où il joue au jeu vidéo Wild Gunman de Nintendo.
 
 
 
Tobey Maguire dans The Wizard (1989)
C’est étrange que Spider-man était un petit gros blond quand il était gamin… Mais non, c’est le type à gauche avec le T-shirt rose et la coupe Longueuil.
 
 
Jake Gyllenhaal dans City Slickers (1991)
Le petit chenapan que vous voyez est bien le cowboy qui tripota Heath Ledger dans Brokeback Mountain. Il incarne ici le fils de Billy Crystal dans cette sympathique comédie de Ron Underwood.
 
 
 
Brad Pitt dans Across the tracks (1991)
Tout le monde se rappelle qu’il a eu un bref rôle dans Thelma et Louise, mais auparavant il a fait beaucoup de télévision (Growing Pains, 21 Jump Street, Dallas) ainsi que ce drame sportif dont le lead était Ricky Schroeder. Ce dernier semble être resté dans le domaine de la télévision. On la vu dernièrement dans une saison de 24
 
     "…last one to get to Starbucks is a loser…"
 
 
Leonardo DiCaprio dans Critters 3  (1991)
De la télévision (Roseanne, Growing Pains) et ce petit film d’horreur au grand écran. Je ne savais même pas qu’il y avait un Critters 2! Il s’est fait découvrir véritablement dans This Boy’s Life dans lequel il incarne un jeune garçon devant apprendre à vivre avec un beau père violent, incarné par Robert DeNiro.
 

              Leo est à droite sur la photo.
 
 

Pause musicale

Publié: septembre 8, 2009 dans Les meilleures scènes
Parfois un réalisateur trouve la toune parfaite pour complimenter une scène. Je ne parle pas ici de trames sonores composées spécifiquement pour un film tel du John Williams pour Star Wars ou du Howard Shore pour Lord of the Rings, ou même de chansons de comédies musicales tel "Summer Nights" dans Grease ou "Good Morning" dans Singin’ in the Rain. Je parle de musique étrangère se faisant plugger dans un film et devenant indissociable du celui-ci comme par exemple "The End" des Doors dans Apocalypse Now ou "Born to be Wild" dans Easy Rider.
 
Voici mes choix préférés (et non ce ne sont pas les plus populaires, et c’est pourquoi on ne verra pas dans ma liste le pathétique "And I will Always Love You" de The Bodyguard ou "(Everything I do) I do it for You" de l’abominable Robin Hood: Prince of Thieves)
  
"Le Danube Bleu" de Johann Strauss dans 2001: A Space Odyssey (1968)
La plus belle scène spatiale que j’ai vu où la navette valse en approchant la station orbitale. Ce fabuleux morceau classique complète la scène qui, on le sait, ne comporte aucun autre effets sonores (car au cas où vous l’ignoreriez, cà se peut pas du son dans l’espace… oui, je suis sérieux.)
 
 
 
 
"Don’t You Forget about Me" de Simple Minds dans The Breakfast Club (1985)
Ce mégahit est personnellement ma chanson préférée des années 80. Ce film de John Hugues, récemment décédé, est aussi un classique. Tous ses films comportent des chansons new wave fort mémorables tel "If You Were Here" des Thompson Twins dans Sixteen Candles et "Oh Yeah" de Yello dans Ferris Bueller’s Day Off.
 
 
 
                         "…hey, it wasn’t me who farted…"
 
 
"What a Wonderful World" de Louis Armstrong dans Good Morning Vietnam (1987)
Une chanson d’une beauté tout simplement exquise utilisée dans une scène montrant le chaos régnant à Saigon durant la Guerre du Vietnam. Ce choix nous change du Jimmy Hendrix et du CCR que l’on entend habituellement dans les films sur ce sujet.
 
 
             "…it’s hard finding a guy named Charlie here.
                    They’re all named Nguyen or Tran…"
 
 
"Layla" de Derek and the Dominoes dans Goodfellas (1990)
La fin instrumentale de cette chanson au piano se déroule en démontrant que Jimmy Conway (DeNiro) a liquidé tous ses anciens partenaires et on peut voir les cadavres s’empiler. La chanson est comme le beau temps avant l’orage annoncé.
 
Lien (la chanson commence à 2:40): http://www.youtube.com/watch?v=qrVG92142QM
 
 
 
"Girl, you’ll be a Woman Soon" par Urge Overkill dans Pulp Fiction (1994)
Bien que le "Mirsilou" du générique a marqué le milieu des années 90, pour moi la meilleure chanson est celle-ci alors que Vincent et Mia reviennent de leur sortie. Elle mène inévitablement à la cocasse scène d’overdose. Elle est un cover d’une chanson de Neil Diamond où l’originale est moins bonne.
 
 
 
 
"Wise Up" d’Aimee Mann dans Magnolia (1999)
Un moment un peu bizarre de ce grand film de PT Anderson (Boogie Nights, There Will Be Blood) où la majorité des personnages fredonnent cette chanson qui semble passer à la radio durant la scène. Tous sont au bout du rouleau et cet hymne porte le message "réveillez-vous!". Elle relie ces histoires parallèles et prépare le terrain pour la fameuse "pluie de grenouilles". C’est une excellente chanson de l’ancienne leader de Til Tuesday qui nous avait donné "Voices Carry" dans les années 80.
 

 
 
 
"Spybreak" des Propellerheads dans The Matrix (1999)
La fabuleuse scène du lobby où Trinity et Neo dégomment une vingtaine de policiers est parfaitement accentuée par ce hit techno qui était très hip il y a 10 ans.  Il est imposible de ne pas associer automatiquement ce thème à cette scène. Malheureusement, tout ce techno s’en vient de plus en plus lassant (tout comme le bullet time) de nos jours.
 
 
 
 
"Tiny Dancer" d’Elton John dans Almost Famous (2000)
Le lendemain d’une grosse fête, les membres du groupe Stillwater embarquent dans leur autobus de tournée, un peu déprimés. Ils chantent alors ce classique et peu à peu, leur bonne humeur revient. Je ne sais pas trop pourquoi mais cette chanson évoque chez moi une profonde nostalgie de cette époque (que je n’ai pourtant pas vécu!) Frissons garantis.
 
 
 
  
"The Lonely Shepherd" de Zamphir Dans Kill Bill Volume 1 (2003)
Sérieusement, seul Quentin Tarantino peut rendre le quétaine cool. Cette chanson passait à la radio durant mon enfance et était pour moi synonyme de 105.7 Rythme FM, ce poste de radio qui passe toutes ces chansons endormantes qui jouent au Jean-Coutu le soir. Et pourtant dans ce film, "The Lonely Shepherd" fait très Western-Spaghetti. Elle est épique. À la sortie du film j’avais deux pensées: Uma est hot et Zamphir rocks!
 
 
 
 
"Just Like Honey" de Jesus and Mary Chain dans Lost in translation (2003)
On ne sait pas ce que murmure Bob à l’oreille de Charlotte à la fin du film, mais cette chanson nous laisse sur une note à la fois joyeuse et mélancolique alors que leur idylle (amicale) prend fin, mais qu’on sait que tout va bien aller de chacun de leur coté.